Action sociale La Pitié Salpétrière

Achat d’un endoscope flexible pour le service d’urologie de La Pitié – Salpêtrière.

La FNAM dans sa fonction d’aide aux Hôpitaux intervient auprès de plusieurs établissements de type hospitalo – universitaire, d’une part pour faciliter les interventions sur les patients et d’autre part pour faire avancer la recherche médicale. Nous contribuons ainsi à maintenir ces établissements au plus haut niveau de la médecine et de la chirurgie. Pour l’heure, il s’agissait de saisir l’opportunité de procurer à cet établissement un des appareils « multifonctions » modernes permettant d’examiner grâce à un endoscope flexible (du grec : endo, en dedans et scope, examiner) l’ensemble de l’appareil urinaire, de l’extérieur vers l’intérieur : l’urètre, la vessie, les deux uretères et les deux reins. Rappelons que cet appareil urinaire est responsable de l’épuration du sang par évacuation des produits du catabolisme (dégradation moléculaire) rejetée sous une forme liquide : l’urine.

Schématiquement, le sang arrive aux reins qui « filtrent » et renvoient l’urine par les uretères dans la vessie. Quand elle est pleine, elle déclenche l’ouverture du sphincter pour permettre la miction.

Pour explorer ces canaux et cavités sans trop d’effets négatifs sur l’organisme, il faut envoyer un sonde fine (diamètre : 3 millimètres) par les voies naturelles, l’urètre, remonter dans la vessie, s’engager dans un des deux uretères et accéder ainsi à un rein.

Quelles sont les fonctions de cet endoscope flexible ? L’endoscope doit être flexible. Le trajet n’est pas rectiligne : le médecin peut imposer des courbures à cette sonde pour qu’elle suive le trajet demandé sans léser les parois des conduits. Il doit pouvoir renseigner sur l’état des organes explorés : une caméra est logée dans la sonde. Pour que la caméra enregistre il faut de la lumière. Elle est fournie par une fibre optique toujours logée dans la sonde. Rajoutons que cette sonde doit comporter également de petits outils pour des biopsies (très petites parties du tissu à analyser) et qu’elle doit pouvoir assurer un petit courant d’eau pour nettoyer les surfaces avant de pouvoir les photographier.

Notre Fédération conduite par son président fédéral, l’amiral Henri Lacaille, accompagné de l’ancien président Maurice Gambert, de Robert Hugon ancien président de la commission d’action sociale et de Jean-Marie Guastavino, vice-président fédéral et rédacteur en chef de La Charte, a remis aux professeurs Pierre Conort et Marc-Olivier Bitker un chèque de 16 416 € qui couvre la totalité de l’achat de cet appareil. Rappelons que quelques années plus tôt, nous avions déjà pris en charge le coût d’un autre appareillage dans ce même service.

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