GR 147- Le combattant du GERS vous informe

Pour la troisième fois, la Fédération le Combattant du Gers a honoré le saint patron qu’elle s’est choisie, saint-Fris, ce guerrier Franc qui a donné sa vie en 732, pour cette terre gasconne et repose depuis le Xème siècle, dans la crypte de cette basilique.

Ce matin du 11 juin notre réunion a d’abord été marquée par la remise de diplôme d’honneur à plusieurs portes drapeaux, pour des services allant de 30 ans d’ancienneté à 3 ans. 

Qu’ils soient remerciés de leur engagement constant quelles que soient les conditions.

Vingt drapeaux des différentes sections étaient présents pour participer à cette belle célébration animée par le père Yves Caunois, lui aussi ancien d’AFN, et qui de fait a été intronisé membre d’honneur de notre fédération.

A l’issue de cette belle célébration un très bon repas a été servi aux participants dans la salle des fêtes de Castelnau d’Angles, gracieusement mise à notre disposition par monsieur le maire.

Il faut remercier tous ceux qui ont pu être présents, et ceux qui ont permis la réussite de cette journée, les maires des deux communes de Bassoues et Castelnau d’Angles, l’abbé Yves Caunois, la chorale, les membres de la section de Castelnau d’Angles

Cette fête a été dédiée à nos anciens d’AFN, en cette année du soixantième anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie.

La prochaine Saint-Fris sera exceptionnellement célébrée à Auch dans le cadre du centenaire le 4 juin 2023.

 

Informations sur le site : www.combattantgers.com


Connaître le SPT Syndrome post traumatique

 

Initié conjointement par Olivier Dupont directeur de l’ONACVG du Gers et Jean-Louis Tosque président du « Combattant du Gers – GR 147 Maginot », une séance d’information sur cette blessure invisible s’est déroulée le 29 mars avec la classe défense du collège François de Belleforest de Samatan, en liaison avec le professeur principal Karine Aparicio.

Sous l’impulsion de leur professeur les élèves avaient préparé en amont cette séquence avec le support du film de Cheyenne Caron « La beauté du Monde » qui met en scène un militaire souffrant de traumatisme qui ne parvient pas à trouver ses repères dans la société, à son retour de mission. Sa compagne Clara le quitte et emmène avec elle leur fillette. Privé de sa famille, il part s’isoler à la montagne. Loin des regards, il laissera les souvenirs l’envahir, jusqu’au jour ou il croisera un groupe de bucheron, touchés par son état militaire.

Ce travail préparatoire était indispensable pour aborder ce sujet avec des intervenants qui allaient répondre aux questions des élèves.

Alexandre Banos, psychologue réserviste du Service de Santé des Armées, Jean-Claude Lestrade ancien infirmier des antennes médicales parachutistes qui a vécu de nombreuses opérations extérieures étaient présents pour pendant deux heures échanger avec des jeunes filles et garçons qui avaient perçu les douleurs et les drames que peuvent générer ces blessures invisibles et qui souhaitaient comprendre les effets sur ceux qui en sont atteints et sur leur famille et entourage.

Longtemps ignoré dans les armées, seulement pris en compte depuis 1992, le STP est une blessure invisible qui touche tous ceux qui ont pu vivre des moments dramatiques dans des combats ou dans des situations comme celles des attentats, le Bataclan, Nice, etc.

Les organisateurs souhaitent faire mieux connaître ce syndrome post traumatique dans le Gers, cette première séance auprès des élèves sera suivie d’une autre destinée à un public adulte le 14 mai à Gimont.

Jean-Louis Tosque              


Cinquantième anniversaire du décès de Georges Dartigaux, premier Gersois mort pour la France après la guerre d’Algérie.

 

La fédération « Le Combattant du Gers » a organisé une cérémonie samedi 26 février à Pouydraguin pour honorer la mémoire de Georges Dartigaux, enfant du pays, mort aux commandes de son avion d’observation le 18 février 1972 dans une opération au Tchad, il y a cinquante ans.

Georges Dartigaux né à Pouydraguin avait la passion aéronautique et après avoir débuté dans un aéroclub à Nogaro, il s’est orienté EN 1958 vers une carrière militaire dans l’ALAT (Aviation Légère de l’Armée de Terre).

Il a connu les combats de l’AFN où sa conduite lui vaudra une première croix de la valeur militaire, puis il poursuivra son parcours dans différentes unités, jusqu’à son affectation au 1° RIAOM de Dakar d’où il sera détaché au Tchad. La France en respect de ses accords avec ce pays apporte une assistance militaire au pouvoir en place qui combat des rebelles. C’est au cours d’une des opérations menées que Georges Dartigaux trouvera la mort dans le crash de son avion, avec également le commandant de l’opération et un officier de l’assistance militaire Française au Tchad qui étaient également à bord de l’appareil.

Une nouvelle citation posthume lui sera attribuée et la Médaille Militaire lui sera conférée par le président de la république.

En présence de sa veuve, de sa fille, de son petit-fils, de membres de sa famille et de villageois , les OPEX et anciens combattants de la fédération « Le Combattant du Gers » avaient tenu à lui rendre un hommage à la date du cinquantième anniversaire de sa mort au combat.

Monsieur Louis Saint-Ygnan délégué général du Gers pour le souvenir Français, le général Robert Meille, monsieur Bernard Farges délégué de la Médaille Militaire pour le Gers accueillis par monsieur Bertrand Priouzeau, maire de Pouydraguin ont honoré de leur présence cette cérémonie.

Après un moment de recueillement devant le monument aux morts de la commune, les participants derrière les drapeaux se sont rassemblés devant la tombe de Gérard Dartigaux. Après avoir lu un hommage à sa mémoire, Jean-Louis Tosque président départemental de la fédération « Le Combattant du Gers » déposait ensuite une gerbe sur la tombe.

Après une minute de silence la Marseillaise reprise a capella par les participants retentit dans le cimetière. 

A l’invitation de monsieur Bertrand Priouzeau, maire, un apéritif à la salle des fêtes du village réunit ensuite toutes les personnes pour un moment de partage.

 


HOMMAGE A PIERRE VILLAS

Pierre Villas était  vice-président du GR 147 « Le Combattant du Gers » et également trésorier national du GR 77 « Corps Franc Pommiés ».

Pierre le drapeau qui t’enveloppe est le symbole de ton engagement au service de la France depuis près de 80 ans. Tu as servi ton pays, la France avec honneur et fidélité tout au long de ces décennies.

Tout jeune en 1944 tu as été impliqué dans la résistance en tant qu’agent de liaison du service de renseignement de ton école d’enfant de troupe dans la Drome, début juillet 1944 à 16 ans tu vis ton baptême du feu dans les Baronnies, attaqué par des Français félons, les Miliciens appuyés par des Italiens.

Admis à l’Ecole Militaire d’Autun, tu suis une formation qui te donne tes premiers galons de sous-officier et une spécialité dans le renseignement. C’est à l’issue que tu rejoins le 49 RI Corps Franc Pommiès en Allemagne où tu acquiers diverses qualifications militaires, chef de section, close combat, etc.    

L’action te manque certainement et en 1949 tu te portes volontaire pour l’Extrême-Orient, pendant quelques mois, dans l’archipel de Mindanao, tu participes avec les forces spéciales à la recherche des soldats Japonais qui n’ont pas cessé le combat depuis la capitulation de l’empire Nippon.

A l’issue de cet épisode tu rejoins les forces terrestres centre Viet Nam, et tu opéreras dans une unité de Légion Etrangère.

Dans cette période Indochinoise tu prendras part à des combats intenses dans des lieux qui parlent à tous ceux qui connaissent l’histoire de notre corps expéditionnaire.

La RC4, la route du sang, tristement illustré par la débâcle de Caô Bang, le col des Ananas, le col des nuages, le Train Blindé surnommé la Rafale, dans le pays Thaï tu participes aux maquis de contre guérilla initiés sous l’ère du général de Lattre.

Ta conduite au feu pendant ton séjour te vaudra l’attribution de la croix de guerre avec trois citations illustrant ton courage, ta qualité de combattant et de chef.

Ton retour en métropole sera suivi d’une affectation en Autriche dans des bataillons de Chasseurs Alpins.

Ces quelques années de paix seront brèves et en 1957 tu rejoindras l’Algérie où tu t’illustreras dans un commando de Chasse dans lequel tu étais chef de section.

Ton engagement te fera aussi obtenir la croix de la Valeur Militaire avec quatre citations, tu seras également blessé deux fois et tu resteras marqué avec la perte d’un œil.

De retour en France tu deviendras officier et tu quitteras l’institution en 1973 en tant que commandant.

Il est difficile en quelques mots de décrire le soldat que tu as été, tes décorations officier de la Légion d’Honneur, Médaille Militaire, tes croix et citations l’expriment mieux que quiconque ne pourrait le faire. Mes camarades ont l’habitude de dire que lorsqu’un soldat comme toi s’éteint, c’est une légende qui disparait. Ce n’est qu’une image car ces légendes nous ne les oublions jamais. Tes amis anciens combattants, tes frères d’armes disparus que tu vas rejoindre savent que jamais le souvenir de soldats comme toi n’est oublié.

Tu as servi ton pays tout au long de ces années, et tu n’as jamais cessé ton engagement. Pierre tu vas laisser un grand vide dans nos cœurs. Nous sommes là pour saluer le soldat exceptionnel que tu as été et dire la fierté de t’avoir connu.

A toute ta famille réunie tous les membres de la Fédération le Combattant du Gers, de l’Association de Soutien à l’Armée Française témoignent de leur peine, les assurent de leur soutien dans ce douloureux moment et leur présentent leurs plus sincères condoléances.

 


Le GR 147 « Combattant du Gers » se mobilise pour les disparus de la guerre d’Algérie représentés par l’association SOLDIS.

Tous les détails dans le lien suivant :

SOLDIS LES DISPARUS DE LA GUERRE D’ALGERIE



Hommage à Jean-Marcel Dufour seul Gersois mort pendant la guerre De Corée

 

La fédération le Combattant du Gers/GR 147 Maginot a tenu à marquer le 70° anniversaire de la participation de militaires Français dans une guerre sous pavillon de l’ONU en rendant hommage au seul Gersois mort dans ce conflit. Sur décision du gouvernement Français un bataillon Français est engagé dans cette guerre. Dès leur arrivée sur le terrain opérationnel, l’unité est engagée dans des combats intenses et meurtriers. Wonju, Chipyong Ni, Honchon, Hwachon et Crévecoeur sont les principales batailles qui ont marqué la Corée du sang des soldats du Bataillon de Corée dont l’action a été reconnue par l’attribution de 4 citations à l’Ordre de l’Armée Française, 3 citations présidentielles Américaines, 2 citations présidentielles de la république de Corée, 1 898 citations individuelles qui démontrent la valeur de cette jeune unité.

Sept disparus, douze prisonniers de guerre, 1350 blessés dont certains plusieurs fois, et 18 Coréens du sud intégrés à l’unité et deux cent soixante neufs soldats, sous-officiers et officiers morts au combat pour la France dans le cadre de l’ONU attestent de l’ardeur des combats. Le général Magrin Vernerey dit Monclar déclarera à ceux qui ont combattu à Crévecoeur :

« Vous pourrez dire à vos anciens que vous avez vécu quelque chose qui ressemble à Verdun »

Crévecoeur est la bataille dans laquelle Jean-Marcel Dufour est tombé le 26 septembre 1951 lors de combats de la cote 931 point essentiel de la bataille pour la maîtrise de ce lieu.

Jean-Marcel Dufour, caporal au bataillon de Corée est le seul Gersois mort dans cette guerre. Il était né dans ce village Gersois de Saramon, le 25 avril 1927, engagé pour la guerre de Corée il succombera sur cette terre lointaine à vingt-quatre ans et cinq mois. Une citation lui a été accordée et à titre posthume la médaille militaire lui a été conférée le 16 avril 1954.

C’est pour lui rendre hommage en ce samedi 26 septembre dans le cimetière de Saramon qu’une délégation de la fédération « le Combattant du Gers », le délégué départemental de la Médaille Militaire, Denis Michel, le délégué départemental du Souvenir Français, Louis Saint-Ygnan, Jean-Pierre Salers conseiller départemental, Alain Carrière adjoint au maire de Saramon, se sont réunis, sous la présidence de monsieur Olivier Dupont directeur départemental de l’ONACVG, et ont déposé une gerbe sur sa tombe ; après une minute de silence la Marseillaise entonnée a cappella a clos cette émouvante cérémonie.

JL Tosque

 


Georges Dartigaux, premier Gersois mort pour la France après la guerre d’Algérie.

 

A l’initiative de la fédération « Le Combattant du Gers » GR 147 MAGINOT une cérémonie a eu lieu dimanche 16 février à Pouydraguin pour saluer la mémoire de Georges Dartigaux, enfant du pays, mort aux commandes de son avion d’observation le 18 février 1972 dans une opération au Tchad.

Georges Dartigaux né à Pouydraguin avait la passion aéronautique et après avoir débuté dans un aéroclub à Nogaro, il s’est orienté EN 1958 vers une carrière militaire dans l’ALAT (Aviation Légère de l’Armée de Terre).

Il a connu les combats de l’AFN où sa conduite lui vaudra une première croix de la valeur militaire, puis il poursuivra son parcours dans différentes unités, jusqu’à son affectation au 1° RIAOM de Dakar d’où il sera détaché au Tchad. La France en respect de ses accords avec ce pays apporte une assistance militaire au pouvoir en place qui combat des rebelles. C’est au cours d’une des opérations menées que Georges Dartigaux trouvera la mort dans le crash de son avion, avec également le commandant de l’opération et un officier de l’assistance militaire Française au Tchad qui étaient également à bord de l’appareil.

Une nouvelle citation posthume lui sera attribuée et la Médaille Militaire lui sera conférée par le président de la république.

En présence de sa veuve, de sa fille et de son gendre, les OPEX anciens combattants de la fédération « Le Combattant du Gers »  GR 147 MAGINOT avaient tenu à lui rendre un hommage à la date anniversaire de sa mort au combat.

Monsieur Olivier Dupont directeur départemental de l’ONACVG, monsieur Louis Saint-Ygnan délégué général du Gers pour le souvenir Français, le général Robert Meille président départemental de la SMLH (Société des membres de la Légion d’Honneur.) accueillis par monsieur Gérard Fitan maire de Pouydraguin ont honoré de leur présence cette cérémonie.

Après un moment de recueillement devant le monument aux morts de la commune, les participants derrière les drapeaux se sont rassemblés devant la tombe de Gérard Dartigaux. Après avoir lu un hommage à sa mémoire, Jean-Louis Tosque président départemental de la fédération « Le Combattant du Gers » GR 147 MAGINOT déposait ensuite une gerbe sur la tombe.

Après une minute de silence la Marseillaise reprise a capella par les participants retentit dans le cimetière. 

A l’invitation de monsieur Gérard Fitan, maire, un apéritif à la salle des fêtes du village réunit ensuite toutes les personnes pour un moment de partage.

Pour suivre l’actualité du gr 147, cliquez sur le lien suivant:

http://www.combattantgers.com

 


Samedi 9 mars, la fédération « Le Combattant du Gers » ( GR 147 Maginot), la plus ancienne association d’anciens combattants du département, tenait son assemblée générale annuelle à Marsan.

Cette réunion aurait pu être qualifiée d’extraordinaire par le fait que celle-ci, outre l’ordre du jour habituel, validait une passation de témoin entre générations.

En effet le président Denis Baret qui depuis 1995 veillait à l’essor de cette association crée en 1923 par Louis Baque, avait décidé de transmettre sa fonction. Durant les vingt quatre années de son mandat il a su faire évoluer la FCG et lui donner la reconnaissance qu’elle a au niveau départemental, comme en témoigne la présence de monsieur Olivier Dupont, directeur départemental de l’ONAC-VG.

Il a également assumé des fonctions au niveau national dans les instances du monde combattant, pour défendre la mémoire et les droits de ceux qui ont servi la France dans les conflits où ils ont été engagés.  Il reste président de la Confédération nationale des anciens combattants (CNAC).

Depuis quelques années, il a eu l’intelligence d’ouvrir la fédération aux anciens combattants qualifiés « d’OPEX », et progressivement de les impliquer dans la vie de l’association. Ainsi au fil des ans depuis 1923 la FCG fondée par les anciens poilus a su intégrer les différentes générations du feu, du Rif aux conflits récents en passant par 39/45, l’Indochine et l’Algérie. Ce qui peut se traduire par la formule « des Poilus aux OPEX » tous frères d’armes.  

 

Les rapports moraux et financiers approuvés, le président Denis Baret a ensuite pris la parole pour proposer aux membres la validation du nouveau bureau composé de Jean-Louis Tosque président, Pierre Villas, François Saint-Martin, Christian Biffi, Alain Antoniolli vices présidents, Jean-Paul Alcon trésorier, Gilbert Sabathier trésorier Adjoint, Marie Labordère secrétaire.

L’assemblée ayant exprimé son accord, suivit un moment émotion où fut remis à Denis Baret une réduction de notre drapeau, et un bouquet de fleurs à son épouse Bernadette.

Un repas convivial fut ensuite partagé, à l’issue duquel une délégation se rendit à Duran pour déposer une gerbe et se recueillir sur la tombe de notre fondateur Louis Baque et d’Hervé Labordère, son successeur à la tête de la FCG,  en présence de Marie Labordère et de son fils Serge Labordère.

Donnez votre avis